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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 08:49
Education.
 
Comment éduquer les enfants ? Question récurrente et soumise à débat. La tendance actuelle serait plutôt à appliquer les méthodes douces. N'est-il pas interdit de donner la fessée dans certains pays scandinaves ? Voici un exemple du type d'éducation pratiquée autrefois à la campagne.
 
Cet homme là.
 
Cet homme là m’a appris deux choses : la première, c’est comment se moucher avec les doigts.
Avec son pif énorme, il avait de la surface pour pratiquer. Un nez épais, gros, grand, avec une touche de couleur violacée. Un vrai nez, en somme. Un nez d’homme de caractère.
Il appuie avec son pouce droit sur la narine droite ; il souffle un bon coup et il expulse par la narine gauche un flux d’humeur superflue. Puis il recommence avec le pouce gauche et la narine gauche. Pour faire bonne mesure, il reprend l’opération droite gauche, gauche droite une nouvelle fois et en expulse le reliquat de jus. Pas une goutte de morve sur le nez, rien dans les doigts, pas de mouchoir sale. En voilà un homme ! Un vrai !
Quant à la seconde chose, me direz-vous ?
Eh bien ! Je vous laisse libre de tirer la leçon de l’anecdote suivante.
Un jour_ j’avais huit ou neuf ans_ on me demande de lui apporter son casse-croûte alors qu’il travaillait aux champs. Travaux de labour sur des landes éloignées et mal dégrossies.
Son précieux casse-croûte, on l’avait enveloppé, comme c’était alors l’usage, dans du papier journal. Un bon, gros morceau de miche, tartiné de beurre salé, certainement, car il détestait, homme raffiné, le lard vulgaire.
A l’époque, s’abonner à un journal représentait une mise de fonds en liquide s’il vous plaît, pas le troc de quelques œufs contre une nouvelle paire de sabots. Et pour cet homme là, ce n’était pas négligeable. C’est pourquoi, à défaut de le lire plus que nécessaire, il l’utilisait à des fins pratiques.
J’étais un dévoreur_ un dévoreur de journaux, s’entend. Le moindre petit papier gras imprimé me plongeait dans les délices de la lecture. Habitude fâcheuse, réprimandable.
Cette fois là, je ne faillis pas à ma détestable manie. Tout en marchant, en baguenaudant, à vrai dire, j’épluchais le torchon. Je m’y absorbai tant et plus _ plongé dans le monde fascinant de la politique et des faits divers_ que le temps passa sans que je m’en rendisse compte.
Je dus défaire l’emballage petit à petit pour ne rien perdre du divin message, mettant ainsi à nu la nourriture terrestre.
Je me mis à croquer une miette par ci, une miette par là, suivant en cela l’impulsion irrésistible qu’on éprouve à décortiquer un morceau de pain frais, croustillant et défendu.
Je continuai ma lecture, tenant le journal d’une main et la casse- croûte dépouillé de l’autre. Ma main droite, une fausse intellectuelle, picorait sans cesse et aussi sans que ma main gauche protestât.
Ces deux là s’entendaient comme larrons en foire. Elles s’étaient faites une amie : ma bouche. A elles trois, elles formaient une belle paire et même un tantinet plus.
Et moi je ne savais rien de ce qui se passait, bien entendu. Comme vous pouvez l’imaginer, tout le casse- croûte y succomba ou peu s’en fallu.
Quand je découvris l’ouvrage effroyable, abominable que ces trois commères avaient commis, il restait un quignon, que dis-je, une croûte lamentable. Absolument pas présentable. Si négligeable que je ne sais même plus quel destin lui fut réservé.
Or pendant cette débauche, ces agapes, mon laboureur, lui, avait vainement attendu, crispé sur le soc de sa charrue et n’avait rien vu venir. Quatre heures, rien ; cinq heures, pas plus : je musardais entre les nourritures.
Après l’avoir fait languir au moins une heure, je me présentai à lui avec ma page de journal dont je n’avais pas eu le cœur de me débarrasser.
Voyez-vous, cet homme là avec pourtant son nez si généreux, si avantageux, qui possédait et allait jusqu’à vous enseigner l’incomparable technique que je vous ai décrite_ un homme avec un tel appendice nasal ne pouvait être que bon_ eh bien,  figurez-vous qu’il se mit dans une colère noire. Il attrapa son fouet à chevaux, des chevaux qu’il adorait d’ailleurs, me cingla, me lacéra les jambes et les cuisses et me bourra les côtes de coups.
Ce jour là j’avais appris et retenu pour le restant de mes jours qu’il ne faut jamais ôter le pain de la bouche des honnêtes travailleurs ! Que la lecture est manifestement un vice qui vous permet d’ignorer la réalité du monde et qu’il faut l’interdire aux enfants à tout prix.
 
 
 
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 16:13
Tourments
Je vivais, au milieu de l'hiver,
En la ville de Valenciennes,
Un si dur, si terrible enfer 
Qu'aujourd'hui même il m'en souvienne 
Qu'aujourd'hui même il me fait peine. 
J'étais solitaire et glacé.
Et tout à ce temps me ramène
En cette saison de l'été
 
Tout contre moi s'était ligué,
Les éléments et puis les hommes
Et j'avançais comme hébété
Au milieu des embûches, en somme,
Trop nombreuses pour que je les nomme. 
On m’avait déclaré la guerre
La douleur de le dire m'assomme
Je suis plus mort que j'en ai l'air
 
Je m'étais recroquevillé
Tel l'escargot en sa coquille
Comme la feuille éparpillée.
Je voulais qu'autre chose ne brille
Que les sanglots noirs des filles
Que les pavés luisants des rues.
Mon astronef tombait en vrille.
Il a fallu que je me tue.
 
Je me suis terré comme un rat.
Je respirais par habitude.
Je vous le dis, j'étais bien bas. 
Ainsi m'a fait la solitude.
Le malheur et la lassitude
Ont eu raison du peu de joie
De mes années, de mes études.
Car toujours je reviens à moi.
 
A rêver donc je me suis mis,
D'autre chose -de mon enfance
Du temps des premières romances
Des jeux, des ris, et puis des danses 
Quand l'avenir paraissait loin
Quand tout n'était pas encore rance: 
J'étais au début du chemin.
 
Maintenant, j'habite la peur
Tout alentour à couleur sombre
La couleur morne du malheur.
Je crains, je redoute mon ombre
Je suis comme un noyé qui sombre 
Dans la froidure de la mer
Au milieu des vagues sans nombre, 
Hôte des profondeurs amères


Autour du puits où je m'enfonce 
S'assemblent les yeux ironiques
De ceux qui rient quand je renonce. 
Ils me jettent des regards toxiques
Ils me traitent de vieille bourrique
Ils sont méchants comme des enfants
Qui n'auraient plus reçu de trique,
Enfants choyés de leurs parents
 
Mais dans les souterrains séjours
Après avoir passé la nuit
On arrive dans le plein jour
Le bleu, l’azur chassent l'ennui
Plus rien ne meurt, plus rien ne nuit
Les soleils flambent par centaines. 
Inlassablement et sans bruit
Brûle le voile de mes peines.
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 10:11
Bientôt les fêtes
Sûr ! Cette fin d’année sera encore la fête à la bagnole cramée. L’année dernière, 44000 véhicules sont partis en fumée. Record mondial. Aux USA, ils en ont brûlé deux fois moins. De quoi satisfaire notre ego national. Le premier jour de l’an 2007, au petit matin, on ne dénombrait que 396 carcasses encore toute chaudes. Le ministre de l’intérieur de l’époque, un certain M. Sar…? M. cosy … ? Bref j’ai oublié son nom, déclarait que la nuit avait été calme.
Chez nous, même quand il n’y a pas de problèmes, on aime bien se réunir pour causer.
_Causeur : si les rocailles (sic, sans doute par allusion aux « caillasseurs » de camions de pompiers) s’en prennent aux tas de boues qui encombrent nos rues, c’est la faute à Le Corbusier.
_ un rocaille : bouffon de ta mère ! Qui c’est cuilà ? Le Corbusier, j’te jure jamais entendu ce mec là !
_un expert : Ce mec là comme vous dîtes était un grand monsieur.
_Un autre rocaille : ah, oui et qu’est ce qu’il a fait ?
_Un autre expert très savant : 1943, la Charte d’Athènes. Le Corbusier expose ses idées. Les habitations, les commerces, et les usines doivent être implantés dans des zones séparées et ces différentes zones reliées par des autoroutes.
_Un monsieur comme il faut : ce qui explique qu’on s’est mis à construire de nouvelles villes ou si vous préférez des Villes Nouvelles au milieu des champs. De beaux immeubles tout neufs avec de vastes appartements.
_Un rocaille : tu veux rire, man. Des villes ? Des poulaillers, des cages à lapins… C’est l’Apartheid quoi !
_Un monsieur comme il faut : tout le monde avait du travail. Personne n’a pensé aux transports. Les usines organisaient les ramassages de leurs ouvriers… Tout allait bien, en somme
_ un expert : Au début, oui. On y trouvait un mélange de classes sociales.
_Gérard : Mes vieux se sont tirés dès qu’y z’ont eu assez de pognon. Z’étais pas des rupins, remarque. Mais y bossaient tous les deux. On manquait de rien.
_Un monsieur comme il faut : effectivement. Ils devaient être de la classe moyenne.
_Robert : Z’étaient pas à la cité des alouettes, tes vieux ?
_Gérard : Mais tout à fait mon cousin.
_ Robert :Mon dab à moi, y ram’nait pas gros à la maison et ma mère elle faisait les ménages. Malgré tout on s’est aussi tiré quand les autres sont arrivés.
_Djamel : Les autres ? Fils de p… T’es raciste ou quoi ? J’vais t’dire pourquoi on s’est mis à cramer les bagnoles. C’est à cause de l’aut’ bouffon, le Corbu, Carbu ? Machin que tu causais t’as l’heure. Y la pas pensé que pour aller au centre ville y fallait des bus, des trains, c’t’encul…Alors on s’est mis a piqué des bagnoles… T’as vu le prix de l’essence ! Presqu’un euro cinquante le litre !
un expert : C’est cela et ensuite ils y ont mis le feu pour ne pas laisser de trace. Et ça s’est aggravé  quand la police à commencé à utiliser les tests ADN.
Un monsieur comme il faut : Sous M. Sarkozy, alors ministre de l’intérieur.
Ahmed, quelque peu poète et super diplômé bac + 4 sans emploi : Et puis, on s’emmerde tellement dans nos banlieues pourries, ça a fait un spectacle. De chez nous on était aux premières loges. La nuit une voiture qui brûle comme un cœur qui s’enflamme…
Un monsieur très vieille France : voilà où ça nous a emmené, l’immigration !
un expert : Un beau spectacle certes et qui n’a pas échappé aux médias. A la télévision, au journal de vingt heures, quelles belles images !
Un provincial de passage : Je vous assure que ce n’est pas rassurant vu de chez nous. Tous des voyous ces jeunes… Mais qu’est-ce donc qu’ils veulent ?
 un expert : Il s’y est mis un esprit de compétition voyez-vous. Le quartier des Saules en a brûlé 50, alors celui des Cèdres voudra faire mieux…70 par exemple…
Ahmed, : Le fada qui nous a parqué, les gaulois qui nous ont quitté, le ministre qui nous a utilisé, la télé qui nous a montré pour faire monter son chiffre d’audience. N’a-t-on pas tout fait pour cette belle fête de fin d’année ? Et nous nous réveillerons à nouveau aux lueurs de l’aube du premier jour de 2008… auprès des cadavres calcinés.
 
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 10:18
Que deviendras-tu mon petit marmot quand tu seras grand ?
 
Le marmot:
 
 y en a qui deviennent sergents
Ou marchands d'peinture
y en a qui vendent des cure-dents
Ou de grosses voitures
y en a qui restent tout l'temps Enfermés comme des patates
Mais moi quand je serai grand
Je serai pirate. 
Le père : Mais pourquoi donc ?
 
Le marmot :
 
Les pirates ont des tas d'frégates
Des sabres pointus et pas de cravate
Les pirates ont du poil aux pattes
Et un' tête de mort sur les omoplates
 Les pirates ont des jamb' de bois
Et de gros saphirs luisent à leurs doigts
 Les pirates ont des nez vermeils
Et des anneaux d'or pendus aux oreilles
 
 
Ils vont sur la mer par bon vent .arrière
Et mont' à l'abordage avec des cris sauvages
Tuent les matelots, flanquent les corps à l'eau
Et prennent les gonzesses pour leur pincer les fesses.
Les pirates ont de gros mousquets
Des tonneaux de poudre et des perroquets
Les pirates sont borgnes d'un œil
Et leur pauvre mère est toujours en deuil.
 
D’après Boris Vian
 

 

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 10:11
En France une femme sur dix est victime…
                                                                             
« Chez ces peuples, l'amour est l'occasion d'actes de violen­ce et de férocité. C'est parmi les femmes d'une tribu ennemie que le jeune sauvage doit faire son choix. Il épie le moment où celle qu'il recherche est seule et éloignée de ses protec­teurs naturels; il s'approche sans être aperçu, l'étourdit d'un coup de massue ou d'une épée de bois dur et la frappe sur la tête, le dos et les épaules, si rudement que chaque coup fait couler des flotsde sang. Il l'enlève et la traîne à travers la forêt, sans se mettre en peine des pierres ou des éclats de bois dont la route est semée, impatient d'amener sa proie jusqu'au repaire de sa propre tribu. Là, après d'autres actes de barba­rie, la femme est reconnue comme étant sa propriété et il est rare qu'elle quitte son nouveau maître. Cependant, cet outrage n'est pas vengé directement par les parents .de la femme enlevée, si ce n'est qu'il leur fournit un prétexte pour enlever à leur tour les femmes de leurs ennemis.
La conduite des maris envers leurs femmes est conforme aux préludes de leur tendresse: toutes portent à la tête des signes évidents de leur infériorité au combat. Et comme les mariages sont précoces, on peut dire que leurs maris les battent aussitôt qu'ils en ont la force. On a vu quelques-unes de ces malheureuses dont la tête tondue était marquée de cicatrices impossibles à dénombrer. »
 Essai sur le principe de population. Malthus
Et la Mégère apprivoisée pouvait encore s’estimer heureuse d’être si bien traitée du temps de Shakespeare !
 
 
 
 
. On peut aussi faire part des conseils de B. Vian aux jeunes filles qui rêvent de se caser
En France une femme sur dix est victime…  
           
NE VOUS MARIEZ PAS LES FILLES
 
 
Avez-vous vu un homme à poil
Sortir soudain d'la salle de bains
 Dégoulinant par tous les poils
Et la moustache pleine de chagrin?
 Avez-vous vu un homme bien laid
En train d'manger des spaghetti
 Fourchette au poing, l'air abruti
D'la sauce tomate sur son gilet
Quand ils sont beaux, ils sont idiots
Quand iIs sont vieux, ils sont affreux
 Quand ils sont grands, ils sont feignants
 Quand ils sont p'tits, ils sont méchants
 Avez-vous vu un homme trop gros
 Extraire ses jambes de son dodo
 S'masser l'ventre et s'gratter les tifs
En r'gardant ses pieds l'air pensif?
 
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas Faites plutôt du cinéma
Restez pucell' chez vot' papa
Dev'nez serveuse chez un bougnat
El’vez des singes, él'vez des chats
Levez la patte à l'Opéra
Vendez des boît' de chocolat
Prenez le voile ou l'prenez pas
Dansez à poil pour les gagas
Soyez radeuse av'nue du Bois                                                                  
 
 
.




 
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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 09:04

On met le/s voile/s.

 

Ceci se passait en 1664. En France, pays catholique s’il en était alors.

 

Les femmes parurent ne plus se soucier de leur visage, et commencèrent à le cacher ; elles prirent un loup, un masque de velours noir et n’allèrent plus que masquées dans les rues, aux promenades, en visite et même à l’église.

On pouvait les voir avec «  leurs coiffes d’où pendait au bout d’une ficelle un vieux masque pelé presque aussi hideux qu’elles ». (Boileau).

Madame de Sévigné, femme de lettres célèbre, sortait ainsi masquée pour voir revenir du tribunal le pauvre Fouquet auquel, malgré sa disgrâce, elle avait conservé toute son amitié. Et son estime.

Pourquoi cachait-elle ainsi son visage ? Non pas par peur d’être reconnue. Non pas parce que son mari, le marquis de Sévigné, le lui ordonnait : il avait été tué en duel, le pauvre…

Parce que c’était fashionable à cette époque. C’était le top du top !

On n’en faisait pas toute une histoire sur les femmes prétendument soumises.

Et si l’affaire du voile n’était que la manifestation d’une mode ? D’une tendance ?

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 15:18
 
...

Vu à la télé récemment l’odyssée grotesque des poulets élevés en batterie et des cochons de l’élevage industriel. Ah ! Qu’il était beau le temps jadis, le temps des joyeux bouchers. Aujourd’hui les bouchers sont tristes, les tueurs des abattoirs font leur travail sans joie…
 
Les joyeux bouchers (de jadis)


C'est le tango des bouchers de la Villette
C'est le tango des tueurs des abattoirs
Venez cueillir la fraise et l'amourette
Et boire du sang avant qu'il soit tout noir.


Faut qu'ça saigne
Faut qu'les gens aient à bouffer
 Faut qu'les gros puissent se goinfrer
 Faut qu'les petits puiss'nt engraisser
Faut qu'ça saigne
Faut qu'les mandataires aux halles Puissent s'en fourrer plein la dalle
Du filet à huit cents balles
Faut qu'ça saigne
Faut qu'les peaux se fassent tanner
 Faut qu'les pieds se fassent panner
Que les têtes aillent mariner
Faut qu'ça saigne
Faut avaler d'la barbaque
Pour être bien gras quand on claque
 Et nourrir des vers comaques
Faut qu'ça saigne
Bien fort!

B.Vian
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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 14:45

Humour ? (américain)

Qu'est-ce que j'ai de commun avec G.W.Bush demande ce démocrate d'origine hispanique.

_ ?

_ C’est que tous les deux nous utilisons l'anglais comme deuxième langue.

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Les Baptistes tiennent leur séminaire annuel. Le sujet: le renforcement du rôle de la femme. Conférences:

_ comment nettoyer les tâches résistantes sur le linge sale.

_ Fabrication des cookies au chocolat.

_ cours de philosophie: Dieu attend des épouses qu'elles se soumettent de bon gré et de bonne humeur au leadership de leurs époux.

_Les femmes se verront délivrer le titre de licencié de l'université après avoir suivi un cours sur :

_comment dresser une table

_coudre des boutons

_et animer la conversation pendant les réceptions.

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Les Républicains adorent détester Hillary Clinton.

Voici ce qu'on peut entendre à son sujet:

_Le 44 è président des USA prêtera le Serment devant les Nations Unies.

_Elle placera sa main gauche sur le Coran et prêtera son serment en espagnol...

_Ce ne sera plus un crime de brûler le drapeau américain sauf si Al Gore décide que ça risque d'accentuer le réchauffement climatique…

_ Elle redéfinira le concept du mariage: une union entre deux, ou plus de deux, hommes, femmes, animaux, insectes et plantes ou toute combinaison entre les susdits. Etc.

 

 

 

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 16:51

Selon le manuel de l’armée américaine , il est formellement interdit :

_ d'encapuchonner la tête des prisonniers.

_ de leur appliquer une bande de sparadrad sur les yeux.

_de les dénuder.

_ de les obliger à simuler des actes sexuels ou a les pratiquer réellement.

_ de les battre.

_ de leur faire subir des chocs causés par l 'électricité.

_de leeur causer des brûlures.

_ de les faire souffrir physiquementde de quelque manière que ce soit.

_ de les soumettre à des conditions d'hypothermie.

_de les soumettre à des simulacres d'exécution.

_de les priver de nourriture, d'eau, de soins médicaux.

_ d'utiliser des chiens au cours d'interrogatoires.

_de leur faire subir le « waterboarding » (qui leur fait éprouver la sensation d'une noyade).

Les démocrates exigent que la CIA se conforme aux règlements du manuel. ( ce qui signifie que ce règlement n'est nullement respecté à l'heure actuelle). Quant à certains Républicains, ils ne voient rien à redire à de telles pratiques étant donné la nature de l'ennemi auquel la CIA doit faire face.

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 16:48
Faudrait-il en faire autant avec la Marseillaise ?
 
 
God Save the Queen
 
Le gouvernement britannique ne s’opposerait pas à ce qu’on redessine l’Union Jack, le drapeau commun aux peuples d’Albion, et pense même réviser les paroles de l’hymne national.
Mais en fait le God Save the Queen n’a jamais été déclaré officiellement hymne national. Ce n’est qu’une tradition.
Cependant,  Gordon Brown, l’actuel premier ministre, d’origine écossaise, ne recule devant rien pour imprimer sa marque…
 
Les paroles du God Save the Queen ne s’adressent  qu’aux anglais. Ne pourrait-on pas en changer de façon à ce qu’elles conviennent à tous les peuples de l’île ? Ce qui pourrait bien  déconcerter la plus grande partie des sujets de Sa Majesté qui ne connaissent que le premier couplet.
 
Dieu protège la reine
De sa main souveraine !
Vive la reine !
Qu’un règne glorieux,
Loin et victorieux
Rende son peuple heureux
Vive la reine !
 
La version actuelle comprend les deux premiers couplets qui ne choquent personne, hormis quelques républicains intégristes et quelques Gallois revanchards ! Car le second couplet a l’art de provoquer l’ire des Gallois.
 
Seigneur notre dieu lève toi
Disperse nos ennemis
Et fait les trébucher
Défait leur parti
Fait échouer leur filouterie
En toi nous mettons notre espoir
Que dieu nous sauve tous (traduction libre)
 
Les Gallois huent ce couplet à chaque fois qu’ils l’entendent car, selon eux, il a pour but de leur rappeler leur statut de peuple soumis. Et rappelle aussi que ce sont des filous dans l’optique des anglais !
 
 L’hymne fut joué en public pour la première fois en septembre 1745 pour ranimer l’ardeur patriotique des anglais qui venaient de se faire battre par les troupes écossaises de Bonnie Prince Charlie près d’Edimbourg.
En effet, les couplets qui suivent les deux premiers révèlent qu’ils sont dirigés contre les écossais, ce qui pourrait déplaire à Gordon Brown. Le sixième couplet :
 
Seigneur accorde au maréchal Wade
Qu’il puisse avec ton aide
Apporter la victoire
Faire taire la rébellion
Et comme un torrent impétueux
Ecraser l’écossais rebelle
Que dieu sauve la reine
 
Mais comme ces couplets sont tombés en désuétude, on peut se demander s’il est vraiment nécessaire de réviser ces paroles. Ils n’ont sans doute rien de mieux à faire au royaume de Sa Majesté !
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